Dawson's Creek - Season 1 (critique)
Note Saison 1 (épisodes 1à13) :
Trois ans après avoir vu le Pilot que j’ai trouvé mauvais,
sans intérêt, accompagné d’intrigues niaises et à l’eau de Rose.
J'ai repris la série cette année, et tout ce que je peux dire, c'est qu'elle est
très bonne, en particulier pour un teen show.
Tout y est. Du sexe, de l’humour et encore du sexe. Ils sont
aux taquets les scénaristes, dès les premières scènes on aborde un sujet très
présent (et surtout délicat) dans la sphère ado. Par contre j’ai qu’un seul
regret, La censure. Non pas dans la
série mais dans le doublage où un nombre incalculable de scènes ont été
modifiées, et fortement censurées. C’est dommage. Il faut croire qu’en France
ils été assez coincés des fesses, et c’est 12 ans plus tard, qu’heureuse, que
les mentalités ont quelque peu changées.
Commençons par l’ami-mour entre Joey et Dawson, dès les premiers instants ont sent une certaine ambiguïté entre les deux meilleurs amis, ils ont l’air inséparable mais gare à Jennifer qui pose sont empreinte à Cape Side (venue de NY, voisine de Dawson). Dès les premiers épisodes ont sent une certaine rivalité qui nait entre Jen la sympathique nunuche de service et Joey le garçon manqué. On retrouve tous les stéréo types imaginables, du style (= la belle blonde qui doit choisir entre le gentil et Mr Musclor), qui justement fini par choisir Dawson, ce qui me paraît pas si mal, pour le moment.
Pacey reste le plus drôle et le plus jemenfoutiste , à vrai dire, j’aime
beaucoup ce type de personnage.(surement car je m’identifie assez facilement à
eux). L’intrigue principal de ce personnage est qu’il essaye de séduire Tamara, la prof de littérature, et le
pire c’est qu’il réussi. Je dois avouer que j’ai trouvé cette intrigue assez
bonne et qui met un peu d’illégalité dans tout ça, mais franchement que c’est peu
commun (du
moins, ca l'était à l'époque avant que des séries comme Gossip Girl ou Pretty
Little Liars reprennent ce genre d'intrigue). Ceci di, j’ai bien
aimé la tournure de l’intrigue qui a été révélé au lycée de Cape Side d’une façon originale. Cependant
Pacey qui prends le risque de révéler
que ce n’était que du pur fantasme, je trouve que c’est un beau geste, mais…
Encore une fois trop irréaliste. Anyways, contrairement à beaucoup j’aime
beaucoup la grand-mère de Jen, pieuse, qui essaye tant bien que mal de rendre
sa petite fille à la ‘raison‘ et la rendre un peu plus croyante en Dieu. Je me
rappel encore, d’une scène qui m’avait pliée en 4. Celle où sa grand-mère lui
propose d’aller à l’église, et c’est là ou Jen lui fait sa révélation, ce fut
l’une des meilleures scènes de la saison 1.
Un personnage secondaire que j’ai adoré ? Abby Morgan.
On a pu la découvrir dans l’épisode 6 où tous les personnages principaux sont
en retenues pour la journée, Cet épisode est bien mon préféré pour la saison 1.
Car il mêle drame, bons dialogues, et de l’humour, une phrase qui m’a fait
totalement tripée, « Vous aviez
faims ? Et que faisiez vous dans le gymnase ? Pour manger un
ballon ? » dans ce contexte là, ca ne fait probablement rire
personne, mais franchement c’était fun, pour une fois que la série ne se prends
pas trop au sérieux…
S’il y a une partie dans la saison que je n’ai pas aimée. Ce
sont bien sur le triangle Jen-L’ex contre Dawson. Son petit voyage à Cape Side
n’a fait que faire baisser la qualité des épisodes. Enfin, ce n’est qu’un
chapitre, parmi tant d’autres.
Sinon le 1.10 «The
Scare» est un excellent épisode. On retrouve une petite tension
scénaristique, qu’on ne retrouve pas ailleurs (je parle des teen-shows), j’avoue qu’à certains moment j’ai flippée,
mais les blagues, je les trouvées drôle, et bien pensées.
Le season Finale m’a fortement déçu, pourquoi ? Car Joey ne va pas partir de Cape Side le personnage le moins supportable ne quittera pas la ville. Et surtout l’histoire irréaliste entre Dawson et elle même. Franchement, les voir tous les deux à la fin, j’aurais pensé à un gros pétard mouillé, mais non, c’était bien vrai, et non un rêve.
Pour conclure : Dawson commence brillamment sa première
saison. Et je suis même étonnée de voir autant de liberté dans la série, car
1998 n’est pas 2010, et en cette année, plusieurs séries n’oseront pas faire ce
que Dawson a accomplie.